
Conséquence de la méconnaissance de l’autisme, une déscolarisation des enfants toujours trop élevée en plus d’un accueil laborieux en classe ordinaire.
Des difficultés qui résident :
❌ dans un oubli socioculturel de la minorité ;
❌ dans la perception du handicap : ségrégation > inclusion > intégration ;
❌ dans la mise en oeuvre des droits formels proclamés par les lois.
C’est pourquoi, il faut agir pour :
✅ acquérir un regard positif sur la différence ;
✅ reconnaitre qu’il existe différents seuils dans l’autisme pour aider l’accompagnement des apprenants ;
✅ donner accès au plus grand nombre d’enfants, d’élèves à l’école ordinaire ;
✅ apporter une aide personnalisée ;
✅ permettre une plus grande transparence entre l’asperger et ses accompagnants ;
✅ lutter contre les inégalités sociales ;
✅ faciliter l’accès de tous à la connaissance de l’autisme ;
✅ considérer tous les écoliers et élèves comme des personnes-ressources à l’origine de solutions transposables à d’autres aspi-e-s.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE
Comment cela se passe-t-il ?
Des enseignants spécialisés préparent le certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI). Au quotidien, ils travaillent en collaboration avec des médecins (orthophoniste, PMI…), la paramédecine ainsi que les parents d’élèves. À terme, ils constituent des personnes-ressources.
👉 39 000 TSA scolarisés en milieu ordinaire en 2019
Ce qu’il faut améliorer :
✅ permettre une scolarisation anticipée selon les besoins des enfants (éviter les années de décalage ; permettre une évolution plus rapide) ;
✅ la mise en place d’un emploi du temps personnalisé (temps seul…) ;
✅ aménagement matériel (dans la classe ; respect du besoin d’immuabilité dans la mesure de ce qu’il est possible d’être fait ; mise à disposition d’une pièce pour se reposer et faire ses activités stéréotypées) et humain (formé à l’autisme ; à l’écoute) ;
✅ multiplier les supports d’informations au sujet de l’autisme en classe (dessins animés, vidéo, livres…).
👉 Depuis 2017, 20 000 accompagnants d’élèves en situation de handicap ont été recrutés. En 2020, 8 000 postes d’AESH ont vu le jour. D’après la commission des affaires culturelles et de l’éducation, 4000 accompagnants supplémentaires seront financés en 2021.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Comment cela se passe-t-il ?
Le mode opératoire repose toujours sur le dialogue entre les médecins des universités (habilités selon les commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH et les maisons départementales des personnes handicapées MDPH) et les enseignants.
📈 28 000 étudiants de l’enseignement supérieur en situation de handicap en 2018, lors nombre croît de 15% par an
☑️ 100 % des établissements sont dotés d’une structure handicap : chartes étudiantes université-handicap + grandes écoles-handicap + missions handicap
Trois étapes essentielles doivent être réunies pour une intégration réussie des TSA dans la société :
👉 inclusion dans la vie de campus ;
👉 diplôme ;
👉 emploi.
Ce qu’il faut améliorer :
✅ le contrôle continu et les conditions d’examens (un tiers-temps de qualité) ;
✅ encourager le corps enseignant à adapter leurs cours ainsi que leurs présentations selon des solutions apportées par les retours de terrains (mission handicap…) ;
✅ l’égalité territoriale au niveau des aménagements : locaux d’accueil, financement par étudiant…
✅ dossier prioritaire en résidence étudiante adaptée (niveau sonore bas, choix de l’orientation du bâtiment…) ;
✅ augmenter le nombre de référent handicap (par étudiants) ;
✅ soutenir la formation d’associations étudiantes pour l’intégration en milieu universitaire des personnes porteuses d’un handicap.