Une association progressiste

 

MISSION :

Bienvenu.e ! ce centre social a pour but de faire connaître la communauté française asperger et de lui apporter son soutien. Toutes les personnes référencées en son sein son libre de ne pas adhérer à la totalité de son contenu. N’hésitez pas à faire entendre votre voix !

 

« La communication positive peut être un outil d’inclusion puissant dans tous les domaines de la vie. »

 

VISION :

L’association « Je veux être un-e aspi-e », constituée en tant qu’association loi 1901, vise à promouvoir la reconnaissance de l’autisme asperger* comme une forme de neurodivergence possédant de réels atouts personnels et professionnels* auprès de la population française. Notre objectif est de changer la perception de cette différence neurologique à travers des approches non dramatisantes mais réalistes, tout en soulignant que ce qui est bénéfique pour cette minorité peut également l’être pour l’ensemble de la société.

* L’utilisation du terme « autisme Asperger » dans ce texte se fait uniquement à des fins descriptives. Aucune idéologie nazie n’est associée ni soutenue dans ce contexte.
*Néanmoins, il n’est pas question de laisser à l’abandon des personnes en difficulté d’un point de vue allocatif ou médical.

 

NOS ACTIONS :

1. L’association cherche à redéfinir le spectre autistique en remettant en question des termes comme « léger », « sévère », « trouble », « atteint », et « souffre de » etc., qui ne reflètent pas l’opinion de la majorité des personnes autistes. JVEA reconnaît le besoin crucial pour les autistes, qu’ils soient à haut potentiel intellectuel (HPI) ou non, ainsi que pour les personnes présentant des traits autistiques, de pouvoir identifier précisément leur forme d’autisme au sein du vaste spectre autistique, grâce à une représentation plus nuancée et fidèle aux connaissances scientifiques actuelles. C’est pourquoi elle se spécialise dans l’autisme aspi, afin d’aborder le sujet sous un angle et de reconsidérer cette forme d’autisme. De plus, l’usage du terme « aspi » est proposé de manière plus large, dans le but de se distancer des associations historiques liées au nazisme.

2. Parallèlement, l’association s’engage à valoriser les compétences spécifiques des personnes aspies dans tous les aspects de la vie, en leur donnant accès à leur autonomie. Cela inclut le renforcement des obligations et des devoirs en matière d’éthique pour défendre les droits des personnes, qu’elles soient handicapées ou non. Mais aussi, cela implique une lutte active contre les pratiques discriminatoires ou maltraitantes visant à marginaliser les aspis. Ces pratiques peuvent inclure des stratégies délibérées pour accentuer leurs faiblesses, les mettre en échec ou les contrôler.

Par exemple, tenter de les déstabiliser quant à leur compréhension d’eux-mêmes ou de leur environnement, remettre en question leurs qualités par des mensonges répétés et délibérés, les épuisés avant une activité stimulante pour leur faire croire qu’elle est inaccessible, ou nier leur humanité en affirmant qu’« ils n’ont pas les mêmes besoins que les autres êtres humains », ou encore tenter de soigner leur autisme contre leur gré etc. L’objectif peut être de les dévaloriser ou même de les exclure, que ce soit par conflit d’intérêt, recherche de profit, xénophobie ou crainte qu’ils ne deviennent un fardeau.

3. Enfin, Je veux être un-e aspi-e promeut une approche sociale et culturelle plutôt que médicale de la communauté aspie, en explorant ses dimensions artistiques, ethniques et culturelles.

En résumé, ce projet s’inscrit dans la lignée de l’Aspergian Pride, d’Aspies For Freedom, de Neurodiversity.com ainsi que de l’ANI, en œuvrant pour une meilleure reconnaissance et une pleine inclusion des personnes aspies dans la société.

 

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« La société inclusive, ce n’est pas un slogan, une simple promesse mais c’est un engagement celui de garantir, à chacune et chacun quelque soit sa situation de handicap, la possibilité de vivre dignement. »

— Marisol Touraine, CNH le 19 mai 2016.

« En 1995, Simoine Veil, alors ministre de la Santé, fait de l’autisme une priorité nationale et, elle demande ce qu’un état des lieux soit fait, auprès des comités techniques et régionaux. Quelques temps après, l’autisme sortira des maladies mentales évolutives pour être reconnu comme un handicap. »

— Loi Chossy, 1996.